SSF et SPA

Ce matin, le Club a reçu un appel un peu bizarre,

En effet, nous avons été contactés par des chasseurs qui avaient perdus non pas un, non pas deux, mais pas moins de trois chiens qui en poursuivant un renard qui rentrait tranquillement chez lui (enfin le renard courrait vite quand même avec 3 chiens aux trousses) ils sont donc tombés tous les quatres au fond d'un abîme sans fond, noir et humide, boueux à souhait, aux dires de certains....mais surtout impénétrable pour qui n'est pas renard ou chien (l'éducation d'un chien n'étant pas celle d'un renard, il n'est pas rusé de nature. C'est comme cela, ils ont suivit le renard). Bon il faut bien reconnaître qu'une fois arrivé au fond, le renard n'a pas vraiment aimé la compagnie des trois chiens, c'était fatal.

Tout cela c'est passé samedi en fin de matinée, Des bonnes volontés dégagent l'entrée avec les moyens du bord, mais il faut rapidement se rendre compte de l'étroitesse des lieux. Une mini pelle et un mini marteau piqueur sur chenilles sont à l'oeuvre durant toute la journée du dimanche et du lundi sans vraiment de résultats.

Un chasseur propose de trouver des spéléos pour comprendre la cavité, une recherche Internet, et nous sommes contactés.

arrivée à 14 heures sur place, Mickaël et François évaluent la situation et décident de laisser poursuivre l'opération du marteau piqueur en redirigeant un peu l'orientaion du creusement. De leur côté, la décision est prise, l'entrée naturelle est assez aisée à agrandir car le sol, malgré la pente n'est que du remplissage. Quelques gros cailloux plus tard et des sceaux de gravats nous arrêtent sur un joli bout de conduite forcée de 25 cm de diamètre maximum. Une caméra d'inspection est descendue et permet de voir que les chiens sont en pleine forme. Un filet est également descendu pour permettre aux chiens de remonter, mais sans succès également, d'autant plus sque ce filet se coince dans des becquets.

Le marteau piqueur poursuit son travail, pendant que le soleil décline. De notre côté, la barre à mine est toujours en action, et après plusieurs essais pour passer cette étroiture, nous demandons l'arrêt du marteau piqueur. Un peu de concentration, une bonne apnée en vidant les poumons, et.... ça passe. derrière c'est un peu plus grand et se descent facilement.  Les chiens sont là et heureux de me voir. Je dégage le filet, puis attrape les chiens qui sont heureux de remonter vers la surface.

Le fond du trou sent vraiment très fort le renard pas content...

Je remonte en ayant un peu agrandi le passage , puis Mickaël descend à son tour pour récupérer sa frontale qui était tombée lors des déblaiements.

Les chasseurs sont vraiment satisfaient de notre intervention,mais nous, nous avons réalisé ce dont nous sommes capables avec peu de moyens, tout simplement.

A 18 h 30, La journée se termine par un apéritif bien mérité par tous les participants.

Nul doute que lorsque le renard aura cessé de dégager une odeur fort désagréable, nous retournerons faire un petit bout de topo aux "3 Fox-Terriers"