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Le Fondukit

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27 juin 2022

Un WE qui se termine avec beaucoup de difficultés

Un we qui s'annonçait plein de promesses avec de la spéléo au Montner, et qui se termine avec des grosses galères de véhicule.

Départ samedi pour JPP, Noé et moi. La virée au Montner est déjà annulée faute de participants, cela sera de la prospection pour retrouver le Petit Montner qui reste, et restera une énigme encore aujourd'hui. En effet, Jean et Annick nous rejoignent avec une topo nommée Petit Montner. La topo est assez sympa, mais étrange. Il y a du déjà vu, et c'est JPP qui fait le rapprochement. Pour lever le doute, nous nous rendons sur place, et je guide ce petit groupe vers ce qui correspond assez bien à la topo et ses coordonnées. C'est effectivement bien les souvenirs de Jean. En réalité, il s'agit de l'Aven de Grailhes, connu depuis très longtemps, mais quelque peu oublié. Le Club de Narbonne le redécouvre il y a une dizaine d'années, et ne connaissant pas son nom d'origine lui donne le nom "du Pistachier" car un bel exemplaire en couvre l'entrée. Une trentaine de mètre de profondeur avec un très gros travail de désobstruction au fond pour qui se sent de taille. Le potentiel est là. Nous en avons fait une cavité "école" car elle s'y prête assez bien, facile et esthétique.

En fin de journée, retour vers le refuge en trainant des troncs de chênes derrière le 4x4 de Jean, mais la sangle n'aime pas les frottements et tractions difficiles. Arrivée au refuge avec une sangle en 5 morceaux, et autant de noeuds.

Soirée bien sympa qui se termine tardivement avec sa grillade.

Dimanche matin, Avec Noé, nous allons relever la station météo de la Grande Combe, puis c'et le départ vers Esanecabre que nous retrouvons sans trop de problèmes. Malgré tout, une surprise nous attends, car les chasseurs (encore eux) ont bouché l'entrée avec de gros cailloux. Il est donc envisagé de mettre en place une grille de protection pour éviter ce manque de concertation décevante.

Après un peu de prospection sur le chemin du retour, nouvelle traction de troncs vers le refuge où nous retrouvons JPP qui vient de se réveiller et Sylvie et François M. ainsi que Céline R. pour un excellent moment de partage des aventures anciennes.

Mais il faut aussi ranger et envisager le retour vers Narbonne. Après un départ qui semble correct, les choses se gâtent pour le Niva avec une panne irréparable sur place. La boîte de vitesse s'est désaccoplée de la boîte de transfet. Après un SOS à Jean, il remonte vers nous, et malgré quelques essais, la seule solution est le remorquage. Heureusement, un collègue de Jean a une barre de reorquage sur Roquefort. Aller et retour, plus un détour inutile vers le refuge pour récupérer JPP et Noé qui auraient dû rester au Lada, arrimage des deux 4x4 et c'est 35 km d'aventures de chemin très cahotique, puis plus cool sur le goudron pour arriver à Narbonne.

Maintenant, le démontage de la boîte de transfert et la réparation sont en cours avant de repartir vaillament vers de nouvelles aventures.

Un GRAND MERCI à Jean et Annick pour nous avoir aider dans ce moment difficile.

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15 juin 2022

Une belle traversée

Ce dimanche, comme il fait trop chaud, le mieux est d'aller se mettre au frais. Et depuis le temps que je le propose, les jeunes du Club ont à peu près réussi à se caler ensemble pour participer à cette aventure, et le mot aventure n'est pas de trop...

Départ de Narbonne à 8 h pour Alexia, Zacharie et moi. Nous rejoignons Blandine à St Marcel d'Aude qui prend sa voiture pour faire la navette. Un arrêt chez Stéphane car j'ai oublié de prendre un bout de corde pour le puits d'entrée.

Arrivé à St Pons, les affaires de Blandine sont transférées dans le fourgon, je récupère la clef du verrou située dans le petit coffre du club de St Pons et départ vers la clairière non loin de la trappe d'entrée. Chacun s'équipe tranquillement et c'est joyeusement le cheminement vers l'entrée d'Artenac. Après le nettoyage des feuilles qui recouvrent la trappe, malgré de nombreux essais, il faut bien se rendre compte que la clef n'est pas la bonne. Je téléphone à Laurent qui m'avait déposé la clef dans le coffre. Il m'annonce que la bonne clef est seule et au fond du coffre, posée à plat. Je suis donc obligé de redescendre au local pour effectivement trouver la bonne clef. Ouf, la trappe est ouverte! Bonne nouvelle, des échelles ont été mis en place dans le puits d'entrée, et la corde n'est pas indispensable.

Après de très nombreux cris des filles à la simple vue des araignées, la première partie de la traversée se déroule sans soucis, avec de nombreuses poses photos évidemment.

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Nous arrivons au Dinosaure-Dragon qui a toujours faim. Nous en profitons pour la pose casse-croute avant de descendre la grande étroiture.

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La grande étroiture verticale, c'est beaucoup d'entraides et conseils pour bien poser les pieds, et descendre en sécurité, pour moi, cela fait partie du meilleur de la traversée.

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Normalement, après cette étroiture, le chemin est encore long, mais sans trop de soucis... 

Nous rejoignons la rivière, puis dans mes souvenirs, il faut utiliser une main courante. Cela tombe bien, il y en a une. Je suis un peu surpris, car elle monte et repart en sens inverse de notre venue. Quelle erreur!!!

Là, cela devient la grosse galère avec des étroitures, des gours bien humides, de la boue bien collante. Pourtant, je reconnais certains passages qui m'enfonce dans mon erreur. Enfin des cordes!!! Mais la joie est de courte durée, car Blandine et Alexia remarquent que nous sommes revenus à la base de la grande étroiture...

Plus de deux heures de vadrouille pour rien, mais cela restera un bon souvenir quand même. Nous repartons à nouveau sans faire la même erreur, et la retrouvaille avec la grande main courante en câble me soulage beaucoup. La sortie est "presque pas loin".

Nous arrivons enfin au bac à sable et à la porte de Pontderach. L'aventure continue, car le verrou résiste malgré nos nombreux essais d'ouverture. Je téléphone à Laurent (et oui, le téléphone passe sous terre, juste derrière la porte en fer!!!) En attendant sa venue pour nous ouvrir de l'extérieur, un cours de SVT est improvisé par Blandine, Alexia et Zacharie, avec force détails sur la vie sexuelle des limaces tigrées léopard.

Enfin, Laurent vient nous ouvrir, et il faut reconnaître que nous étions vraiment au frais sous terre.

Mais comme l'aventure c'est l'aventure, ce n'est pas fini pour autant, car Blandine a presque bien fermé sa voiture et a bien mis ses clefs dans ses affaires, mais elle a oubliée de les faire suivre sous terre. ses clefs sont donc dans le fourgon, dans la forêt.

Merci à Laurent qui prend le temps de me remonter en haut du village de St Pons, mais uniquement sur la partie goudron, car après, sa voiture est trop basse et le chemin peu engageant. Un peu de marche et je retrouve le fourgon, puis les jeunes qui attendent les pieds dans l'eau.

Lors du retour sur Narbonne, certains ont bien dormi. C'est vrai que 7 heures de vadrouille souterraine, cela fatigue quelque peu.

Mais de l'avis général, dur mais vraiment une belle sortie.

Allez, une petite dernière photo pour le plaisir avec une belle concrétion suspendue. Derrière, le point lumineux du haut, c'est Alexia, et celui du bas Blandine.

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9 mai 2022

Trassanel I vers II

Ce dimanche, rendez-vous au Club, puis départ pour Blandine, Alexia, Noé, Diégo, Zacharie et moi en direction de Trassanel. 

Dans ce petit groupe, seuls Alexia et moi avons déjà réalisé cette traversée, et comme dans le groupe deux ne sont pas trop autonomes, cette traversée est bien adaptée. C'est Alexia qui est la maîtresse d'ouverture des portes. Diégo descend le premier, suivi de Zacharie. Au moment de descendre, j'oblige Noé à ressortir pour remettre de l'ordre dans son baudrier, surtout les longes.

Blandine et Alexia nous gratffient de nombreux cris lors de la simple vue des araignées pourtant bien inoffensives.

L'ensemble du groupe évolue bien et tout le monde passe assez facilement la fameuse étroiture. Un peu d'entre-aide et conseils pour le passage du niveau I au II, m'apercevant que j'ai oublié mon kit après l'étroiture, j'y retourne rapidement et à mon retour au groupe, il n'a pas vraiment avancé, et arrivé au bas des cordes, c'est la pause casse croute agrémmenté de propos qu'il serait indécent de noter ici, mais cela reste rigolo d'entendre des jeunes discuter ensembles.

Nous repartons car certains semblent avoir un peu froid. Il me faut les retenir car ils avancent trop rapidement et Alexia en oublie de montrer le Chandelier. Puis un détour vers le puits du Ribéro qui sera le prochain objectif.

Je les laisse se perdre un peu pour retrouver le cheminement, il faut à nouveau les rappeller pour aller voir le passage bas du crâne d'ours. Diégo et Noé passent sans problème, Zacharie après de nombreux essais la tête ou les pieds en avant fini par passer. Blandine et Alexia essaient également à plusieurs reprises, mais c'est vraiment étroit, moi j'ai depuis longtemps abandonné les essais.

Passage au rênne, et à nouveaux quelques cris car il y a quelques araignées vraiment très agressives avant de sortir au grand soleil.

Un petit clin d'oeil à Riton qui travaille sur une nouvelle entrée possible vers le niveau I, et qui semble assez bien placé. Bon courage et persévérance!

Retour sur Narbonne ou une belle pluie nous attend.

6 mars 2022

AG CDS et entrainement secours

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Un deux en un en quelque sorte. L'AG du Comité Départemental le samedi après midi et repas très convivial en soirée, puis le dimanche, un entrainement secours au même endroit, la Base Départementale de Trassanel.

Pour l'AG, cela fait plaisir de se retrouver autrement qu'en visio-conférence, et malgrè le nombre de participants, le quorum a été atteint sans soucis. Les finances sont saines et l'accent a été surtout mis sur la formation, qui reste un "cheval de bataille".

Puis, le dimanche matin, RV à 9 h pour l'entrainement secours. Les 6 Clubs du Département sont présents. Pour Narbonne, Alexia, Johan et moi.

Un groupe va sous terre en matinée pour préparer les ateliers, et le groupe des débutants dans cette action reste à la base pour apprendre le bon maniement des cordes, réalisation des noeuds et usage du matériel. Papy est le maître d'oeuvre et je l'aide à l'encadrement. Matinée bien remplie avec quelques noeuds étranges, des Mickey qui deviennent des lapins par exemple...

A tout juste midi, tout le monde se retrouve au chaud à la base pour le repas, puis c'est le départ pour la mise en pratique sous terre.

Ayant quelques peu mal à un genou, je me retrouve en situation de victime malgré moi. Je me retrouve donc dans la civière au passage quelque peu étroit entre le niveau 1 et 2.

Ce voyage sans possibilité de bouger, est réalisé avec quelques moments difficiles pour les épaules et la nez passe non loin des parois. Mais globalement hormis des moments où la cicière est un peu trop penchée sur le côté, je ressort entier de cette aventure.

Un grand bravo à Alexia et Johan pour leur participation à cette journée. Ils pourront vous confirmer que cette journée de formation a été bénéfique.

 

6 février 2022

Des crêpes sous terre

Et oui c'est aussi la chandeleur pour les spéléos.

Malgré la météo un peu beaucoup fraiche, direction l'Aven de Périllos dans les PO. Et, l'hiver, à Périllos lors du vent du nord, ce n'est pas le top.

Au départ de Narbonne, Diégo, Noé et moi, puis, nous arrivons sur place  après une courte halte pour récupérer Zacharie et Alexia à Sigean. Arrivée à l'Aven, il y a des voitures partout. Les spéléos des PO ont organisés un entrainement secours, mais ils utiliseront des voies différentes pour cette opération.

Je me retrouve donc en charge de surveiller et conseiller Alexia et Noé qui équipent chacun une voie. Mais en même temps, il me faut enseigner et diriger Diégo qui est vraiment autonome (c'est un soulagement) et Blandine qui est assez à l'aise sur corde, mais ne pratique pas trop régulièrement, mais également Zacharie qui lui débute en milieu vertical!!!!!

Bref, les neuronnes s'activent rapidement pour répondre aux demandes et corriger aussi les erreurs. Pas de tout repos.

Il faut souligner le très bon travail de Noé qui a repris son propre équipement (non sans rouspéter!!!) mais également celui d'Alexia qui avait fait des boucles de fractio trop courtes. Tout un programme riche en évennements divers. 

Nous voilà tous au fond, et le choix est fait de visiter la cavité avant de manger. Nos jeunes s'en donnent à coeur joie d'aller explorer chaque désobtruction en cours dans tous les recoins de la grande salle. Après quelques explications, je les laissent aller vers le fond pour mieux apprécier quelques étroitures... Ils en reviennent heureux de cette aventure.

Quelques escalades et glissades plus tard, la faim a raison de la visite, et la pause casse-croute sous terre est impérative.

Lors de la préparation de cette sortie, j'avais noté que deux surprises étaient au programme. La première est le sujet de ce billet avec quelques crêpes chaudes et pâte à tartiner ou sucre avec du cidre (sans alcool) qui a été bien apprécié.

La seconde surprise était plus technique avec un passage de noeud à la remonté. Ils l'ont tous passé avec plus ou moins de gestes accadémiques, mais la note générale est très bonne.

Noé et Alexia déséquipent la voie inverse de celle qu'ils avaient équipé à la descente.

Une belle journée de formation dans la bonne humeur, et quelques endormissement ont été notés lors du retours sur Narbonne.

J'étais tellement dans l'action que j'en ai oublier de prendre quelques photos

 

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31 janvier 2022

Des Jeunes au top à la Grande Combe

Après une fin d'année un peu difficile pour tous, nous voici de nouveau motivé pour aller sous terre.

Le but est simple, La Grande Combe, pour deux raisons : il faut relever les données de la station météo, et proposer de la spéléo un peu engagée aux jeunes.

Paris réussi pour Noé et Diégo.

En plus, après quelques négociations, notre JPP accepte de partir de Narbonne à 13 h. Cela nous permet d'aller sous terre aussitôt sur place. Jpp se chargeant de la corvée de bois utile pour la soirée.

Toute la Grande Combe étant équipée, Noé se charge de mettre en place juste la corde d'entrée que nous enlevons à chaque fois.

C'est parti en faisant la boucle passant par le puits et tunnel du Lézard, puis le puits des François où le mousqueton de la déviation reste coincé en fermeture. Noé arrive à passer, mais Diégo perdant sa pédale se retrouve avec quelques soucis.

Etant derrière lui, je n'ai d'autre choix que de descendre sur corde tendue pour aller le dégager en passant une étroiture un peu coriace. Heureusement, Diégo est un poids plume et quelques acrobaties plus tard, tout rentre dans l'ordre en arrivant dans la salle du Dôme qui est la mi-parcours.

La remontée s'effectue sans problèmes particuliers, et la sortie se fait à la nuit tombée (21 h) soit un peu plus de 7 h non-stop.

Un grand bravo à Noé et Diégo qui ont vraiment assuré cette traversée.

Un bon repas de poulet et pomme de terre à la braise en refaisant le monde, et nos deux jeunes ne tardent pas à manifester quelques signes de fatigue bien justifiée.

Le dimanche, bien remis en forme, direction la "Crotte au Ecritures" pour tirer de nombreuses gamates d'argile bien sèche. Diégo nous trouve un très joli crâne d'un carnassier (chien ?) avec la partie droite de la mâchoire. 

Il faudra y retourner pour enlever encore et encore cette argile très poussiéreuse (le port du masque devient indispensable, et oui, même sous terre !!!) La suite semble toutefois un peu compromise car cela se rétrécie fortement. A confirmer toutefois, car Noé semble avoir trouvé l'amorce d'un puits, mais cela reste étrange car la géologie du lieu ne s'y prête pas. Un regard neuf est parfois un bon atout.

En revenant au refuge, une bonne surprise nous attend avec 4 anciens du club + 2 qui sont montés pour un pique-nique au soleil.

En résumé, un très bon we, et encore un grand bravo à Noé et Diégo pour leurs parcours à la Grande Combe et le travail de désobstruction à la Crotte aux Ecritures.

24 octobre 2021

Atelier cordes sur la falaise de la Couleuvre

Ce samedi matin, nous nous retrouvons à 4 sur le parking intermédiaire de la Couleuvre, avec un temps et une vue magnifiques, sur Narbonne. Alexia et Noé voulant réviser leur technique d'équipement, ont proposé ce thème de sortie avant leur prochain stage de perfectionnement qui approche.

Après avoir enkité les cordes, et grimpé jusqu'au site, c'est Noé qui démarre l'installation de la main courante, avec apprentissage du noeud "papillon" prodigué par François. Alexia, qui entretemps a révisé les "Mickey" et autre "fusion", prend la relève pour terminer cette main courante, et attaque l'équipement de sa voie. Dès que la main courante est libre, nous traversons avec Noé, jusqu'a la deuxième voie qu'il va devoir mettre en place.

Les fractionnements s'enchainent, sous les conseils de François, et certains passages nécessitent une petite conversion pour atteindre la broche qu'on a vue au dernier moment, et qu'on a loupée !

Noé, qui veut pimenter sa voie, me gratifie d'une boucle un peu courte qui complique la mise en place du descendeur. Alexia fait de la balançoire pour saisir la broche décalée d'un fractio, et finalement atteint son but. Nous nous retrouvons au pied de la falaise, pour constater qu'il est midi et demi, ce qui confirme la sensation de faim de Noé, et nous décidons d'attaquer le pique-nique.

Moment de reprise de force idéal, au fond de ce ruisseau caché par la végétation, avec un soleil qui joue à travers les feuillages, et le chant des oiseaux en prime.....On serait bien resté dans cette situation tout l'après midi, mais il reste à réaliser la deuième partie de l'exercice : la remontée avec déséquipement des deux voies. Une tendinite au coude, me permet d'échapper à la remontée et je vais emprunter le lit du ruisseau chargé des sacs du pique-nique, pendant que les trois courageux attaquent la remontée sous la mitraille de mon appareil photo.

Une belle journée "sur terre", studieuse et dans la bonne humeur,l'échange, avec des exercices pratiques indispensables pour acquérir la technique équipement/déséquipement, qui sera consolidée lors du prochain stage de perfectionnement.

Bon stage à Alexia, Noé, et Diègo (qui n'a pas pu être présent samedi)

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18 octobre 2021

Un we intellectuel à souhait

Et oui, la spéléo n'est pas obligatoirement de remuer des kilomètres de cordes ou bouger des cailloux qui encombrent nos découvertes, c'est aussi des moments de rencontres intellectuelles et surtout scientifiques, sans oublier de se retrouver entre connaisances de longue date parfois.

Ce we était donc placé sous un titre qui ne veux rien dire au demeurant, mais qui perture depuis plus de 30 ans. Ce sont les "RO" ou "Rencontres d'Octobre"

Cette année, c'est le Chateau de Villegly, proche de Carcassonne, qui accueillait ce rassemblement sur 3 journées. 50 scientifiques venant de toute la France y participaient. 

Tous les thèmes ou études peuvent y être abordés avec cependant une idée générale. Cette année, c'était "Air, Eau, Terre - les outils abordables pour l'étude du proche sous sol" Tout un programme fort riche en discussions et approches diverses.

L'hydrologie liée à la géologie et les traçages d'écoulement d'eau, la modélisation 3D de cavité et la photogrammétrie,(la grotte de Limousis en immersion 3D, c'est top), la localisation d'un point donné dans une cavité par rapport à la surface, la compréhension du déplacement de limons pour prévenir et comprendre les risques d'alimentation en eau potable, l'utilisation de drônes  et la thermographie, l'art pariétal sous ses différents aspects pratiques de création...et interprétation...

Bref, un we ou les neuronnes s'affolent un peu parfois pour analyser et comprendre ou emmagasiner tout cela.

Heureusement, quelques poses étaient prévues pour se dégourdir un peu les jambes. Mais tout cela est bien utile et lors des repas, ou le moment de l'apéro, ou du café, un verre à la main permet d'affiner toutes ces données de manière assez pointue. Un peu façon troisième mi-temps très instructive malgré tout.

Le dimanche après midi et le lundi matin étant destiné à la visite de Limousis et Cabrespine ainsi qu'à la mise en situation de différents matériels présentés lors des conférences.

Mais c'est aussi l'occasion de retrouver des personnes avec qui il y a eu un travail commun, ou de nouveaux contacts très riches pour l'avenir, car l'enrichissement du côté scientifique est commun.

Merci au CDS Aude et au Conseil Départemental pour l'accueil et à JC Gayet pour l'organisation .

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17 octobre 2021

Un we avant l'heure

Jeudi et vendredi était effectivement un we avant la date car nous sommes montés au refuge de la Serre. 

Depuis le temps que nous en parlions, Maria et Guilhem ont enfin trouvés un moment pour nos rejoindre. JPP étant aussi partant, direction naturelle du refuge avec tous nos bons moments passés là haut.

Après quelques courses utiles, et chargement du Niva, montée à pied pour eux ( le Niva est trop chargé d'effets perso et de glacières...)

Arrivée sur site, il faut bien entendu se désaltérer au soleil avant de "faire" le bois utile à la soirée au coin du feu, mais aussi pour la belle longueur de saucisse avec son aligot bien filant.

Une fin de journée au soleil, sur la terrasse pour un apéro très prolongé, avant de rentrer au coin du feu et poursuivre la soirée riche en rigolades.

Dimanche matin, après une bonne nuit de repos, le programme était beaucoup plus studieux avec en premier lieu le relevage des données de la station météo. opération pleinement réussie, malgré le temps très brumeux.

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Retour au refuge, JPP dort toujours en pointillé et d'un oeil pour écouter et voir nos allés et venues.

Nous repartons pour cette fois-ci aller prospecter du côté de Sauveplane, ou un rebord de falaise me semble pas mal. La végétation y est toutefois assez rude à traverser par endroit, et la falaise est beaucoup plus grande que prévue. La partie haute ne nous apporte rien, et pour la partie basse, il faudra faire un grand détour.

Heureusement, et également par sécurité, chacun de nous a une radio, bien utile pour rester en contact. Guilhem nous siganle la découverte d'une belle entrée sur la partie droite du plateau. Avec Maria, nous le rejoignons car la falaise n'apportera rien de plus.

Guilhem a fait une très belle découverte, pourtant, je suis passé plusieurs fois non loin de là!!!

Un joli porche de 3,5 m de hauteur et 1 m de large qui se prolonge par une belle galerie assez plate, mais le plafond descent pour se terminer par une étroiture, qui manifestement se poursuit à la lueur de ma lampe.

Deux points sont importants à souligner, sur les parois, des écritures relativement anciennes puisque datées de la période 1940, et au sol de très très nombreuses crottes (a priori des blaireaux avec le creusement de leurs pots pots. A l'entrée, un petit muret a été érigé certainement pour se protéger lors des affuts de chasse ancienne car la végétation actuelle n'apporterait rien de particulier à cet affût.

Après cette belle découverte, retour au refuge ou JPP nous attend en faisant ses mots croisés.

Apéro et repas au soleil, puis une petite sieste et retour vers la civilisation.

Il fallait également donner un nom à cette nouvelle découverte, alors compte tenu des blaireaux et des écritures, Maria nous a trouvée "La Crotte aux Ecritures". Un nom plein de poésie!!!

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10 octobre 2021

BARNUM A TRASSANEL

En attendant le compte rendu des participants du club à cet exercice secours grandeur nature, voici celui du journal l'Indépendant, qui a couvert l'évènement:

Aude - Trassanel : coordination sans faille des secours après la chute d'un spéléologue au puits Ribero

Ce samedi 9 octobre, un exercice de secours grandeur nature a eu lieu dans la grotte du maquis de Trassanel, avec l'engagement des pompiers audois et des bénévoles du Spéléo secours de l'Aude. La manœuvre a duré près de 10 heures.

Samedi, c'est à 7 h 36 que l'alerte a été donnée, alors qu'un spéléologue confirmé venait de faire une chute au fond du puits Ribero, le plus grand recensé dans la grotte du maquis de Trassanel, en montagne Noire. Au cœur d'un territoire hostile et accidenté. C'est une collègue de la victime, témoin de l'accident, qui a pu appeler les secours après être parvenue à remonter jusqu'à la surface. Plus bas, à 93 mètres sous la terre, la victime qui souffrait d'un traumatisme au genou n'était plus en mesure de remonter. Il faut dire que nous sommes sur un réseau souterrain qui se développe sur 6 km, sur quatre niveaux.

Cette situation connue par le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 11), ainsi que par le Spéléo secours de l'Aude, le dispositif Orsec (organisation de la réponse de la sécurité civile) Spéléo secours a ainsi pu être activé, avec un niveau 2 enclenché. Sur le terrain, un poste de commandement (PC) a alors très rapidement été installé au-dessus d'une base de soutien, afin d'assurer toute la coordination de ce qui allait se passer sous terre.

Plus de 40 participants, dont 30 bénévoles du Spéléo secours Français et une dizaine de pompiers audois, ont été engagés sur cette intervention et répartis en équipes mixtes. Tout d'abord celle en charge d'établir  les communications (équipe TRANS), puis celle dédiée à prendre en charge la victime (équipe ASV pour ASsistance Victime). L'évacuation de la victime a été longue, avec un cheminement horizontal d'environ 200 mètres de développement, après avoir parcouru un dénivelé d'une trentaine de mètres à travers le boyau souterrain. Ce samedi, il était 17 h 20 lorsque l'équipe d'évacuation a enfin pu sortir la civière au grand jour. La victime a été dirigée vers le centre hospitalier de Carcassonne.

Yannick Bonnefoy (journaliste de l'indépendant)

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